Dans un service de cancérologie comme dans les soins de support, la réflexologie trouve aisément sa place. Elle n’a pas pour but de guérir le cancer mais elle permet de mieux vivre ces moments difficiles et de diminuer les effets secondaires des traitements tels que la chimiothérapie et/ou la radiothérapie. En fin de cure, elle facilite la récupération.

 

C’est une technique qui s’intègre parfaitement dans le système des soins médicaux et les complète, notamment en permettant de mieux gérer le stress et de renforcer le potentiel d’autorégulation de l’organisme.

 

Les effets secondaires des traitements médicaux sont tout aussi lourds à supporter et à vivre au quotidien que le traitement en lui-même.

 

En France, la réflexologie est déjà présente dans des établissements de soins notamment le CHU de Nantes, l’hôpital européen Georges Pompidou – service oncologie, l’hôpital de Créteil, l’hôpital Cochin, l’hôpital de la Pitié Salpêtrière – unité de soins en Médecine Alternative, etc …

 

Aujourd’hui les hôpitaux et les structures de soins prennent de plus en plus conscience de l’importance de ces soins doux et antistress. Les bénéfices sont ressentis immédiatement, les personnes malades sont en demande d’une approche bienveillante, d’un toucher permettant de se sentir vivant, d’une façon nouvelle d’appréhender la maladie.

 

En intégrant la réflexologie au sein d’un service en soins de support cela permet aussi de donner une image plus positive de l’hôpital, plus ouverte sur le bien-être des malades. Si la souffrance des personnes atteintes d’un cancer peut être soulagée, même un moment, si elle peut être mise entre parenthèses le temps d’une séance et être bénéfique pour les heures ou les jours à venir, ça vaut vraiment la peine de s’y intéresser de près.